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#10 Terre brûlée au vent, des landes de pierre ...

  • Photo du rédacteur: Marieke Schabaille
    Marieke Schabaille
  • 25 oct. 2015
  • 3 min de lecture

Histoire de mon week-end sur la façade Ouest de l'Irlande ...

Cliffs of Moher

Nous sommes partis à cinq personnes : 3 Françaises et 2 Italiens. Levés pour départ vers 8 heures du matin le samedi, oulala ça pique les yeux.


Sur la route, voyant le beau temps qui s'annonçait, nous avons subitement décidé de nous diriger vers les Cliffs of Moher, célèbres falaises hautes de plus de 200 mètres.

La route est déjà superbe. Nous découvrons un paysage composé de pâtures et de murets de pierre grise. Une fois la voie rapide quittée, la route devient nationale puis route de campagne. C'est assez inquiétant d'autant que les routes sont étroites et dépourvues de signalisation touristique. Le plus étonnant est sourtout la limitation de vitesse complétement déconnante parfois ... On peut passer de100 km/h sur une route très étroite et sinueuse à 55 km/h (oui oui, ni 50, ni 60 mais bien 55 !) sur une route de type nationale ! Le temps est très venteux mais ensoleillé.


Nous arrivons aux falaises, nous sommes agréablement surpris par la belle visibilité qui s'offre à nous. On peut même appercevoir les îles d'Aran en face.



Après une balade aréable et des douzaines de photographies, nous décidons de reprendre la route vers un village voisin pour nous restaurer et faire une pause.


Pauline et moi avons commandé des moules et nous n'avons pas été déçues ! Une bière, forcément devant le match de rugby qui commence à la télévision.


Galway


Nous prenons la route vers Galway qui se situe à environ 1h15 de l'endoit où nous avons mangé. Après avoir déposé nos affaires dans nos logements respectifs, nous entamons un petit tour du centre ville pour patienter avant le repas.

Ma colocataire m'avait parlé d'une légende à l'origine d'un bijou traditionnel : la bague Claddag.


En voici l'histoire :


C'est l'histoire de Richard Joyce, unmembre du clan Joyce et originaire de Galway. Il quitta sa ville natale pour aller travailler dans les Caraïbes, projetant de se marier à son véritable amour lorsqu'il reviendrait. Mais son bateau fut capturé et il fut vendu comme esclave à un forgeron Maure. À Alger, avec son nouveau maître, il fut formé à son art. Quand Guillaume III devint roi, il demanda aux Maures de relâcher tous leurs prisonniers britanniques. Richard Joyce fut alors libéré. Le forgeron avait un tel respect pour Joyce qu'il lui proposa d'épouser sa fille et d'obtenir la moitié de sa fortune, s'il restait. Joyce refusa et retourna chez lui pour épouser son amour qui l'y attendait toujours. Pendant le temps qu'il passa chez les Maures, il forgea une bague pour témoigner de son amour. À son retour, il lui offrit la bague et ils se marièrent.


J'ai trouvé une bijouterie qui vendait ces bagues et décidé de m'en offrir une comme souvenir.


Paul, le propriétaire de notre logement, nous a conseillé avant de sortir une pub traditionnel irlandais où l'on peut écouter de la musique : The Crane. L'ambiance est très irlandaise et pratiquement religieuse. Dès que les chanteurs commencent, gare à celui qui osera parler ! Les gens arrêtent même de commander au bar durant les chants, c'est un effort qui semble paranormal pour un irlandais. C'est assez pesant comme ambiance, d'autant que les chanteurs évoquent la guerre civile. Mais nous sommes heureux d'avoir pu assister à ça.


Nous décidons par la suite de manger un vrai fish and chips, qui s'avère être à la hauteur de sa réputation.















Galway est une ville très petite, on en a vite fait le tour mais il est agréable de s'y promener.


Le lendeman matin, nous nous retrouvons pour un copieux petit déjeuner irlandais avant de reprendre la route.




Le Connemara


Le dimanche, nous prenons la route direction le parc national du Connerama. Le paysage devient peu à peu valonné, des lacs apparaissent et l'herbe est brûlée par le vent. On peut appercevoir jusqu'à l'horizon cette couleur jaune d'ocre. Rajoutez-y de la brûme, des moutons qui n'en font qu'à leur tête, une chanson de Michel Sardou et vous y êtes ... le Connemara ! Les paysages sont très typiques, la route n'en finit pas, nous sommes vraiment au milieu de nulle part. Enfin si, quelque part au fin fond du Connemara. Imaginez, un habitant tous les cinq kilomètres et un paysage quasi-lunaire. On se dit qu'on n'a pas intérêt à manquer d'essence mais c'est magnifique !




Au bout de quasiment une bonne heure de route à travers ce grand vide naturel, nous arrivons au point de randonnée. Nous avons marché une petite heure et profité du vent puissant le temps d'une promenade.




Sur la route du retour, nous en profitons pour nous arrêter à Kilemore pour observer une abbaye remarquable de par son architiecture néo-gothique.




Et nous voici de retour à Dublin après une longue route de retour. A la prochaine pour de nouvelles aventures ... !

 
 
 

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